Le maître autel

Avant le concile Vatican II, le prêtre célébrait la messe au Maître Autel, dos au peuple, tourné vers le Seigneur. Le concile est venu mettre un Autel plus proche du peuple permettant au prêtre de célébrer face au peuple de Dieu signifiant que le Seigneur vient à la rencontre de son peuple.

Certaines églises, souvent des chapelles, trop petites, n’ont pas permis l’installation d’un nouvel Autel conciliaire, et il arrive que le célébrant soit contraint de célébrer dos au peuple.

Le maître autel avec le retable dédié à la Vierge 

A Notre-Dame de Bon Secours, l’ébéniste – datant ainsi son œuvre –   a gravé une inscription en latin qu’on peut traduire ainsi : « Année 1900 après Jésus-Christ, Evariste Malesys pasteur de ND de Bon Secours, autel érigé pour être guéri, Louange à Dieu et à Marie » L’ouvrage a manifestement survécu à la destruction de l’église pendant la guerre de 1914-1918. Entièrement en bois, il est rehaussé de moulages sur fond de décor damassé. Véritable scénographie à la gloire de la Vierge Marie, de sa filiation avec les statues de Sainte Anne et de Saint Joachim – de sa divine maternité jusqu’à sa « dormition » et, au sommet de l’édifice, de sa royale assomption.  Tout en haut : Notre-Dame de Bon-Secours entourée de deux anges portant 1 phylactère. En dessous : Sainte Anne – scène de gauche – scène de droite – Saint-Joachim. A gauche, la sainte-Vierge remettant le scapulaire à saint Simon Stock (vision de 1251). La vierge lui dit ” celui qui meurt revêtu de cet habit sera préservé du feu éternel”. C’est peut-être là qu’il faut rechercher le rapport avec le Bon Secours. A gauche, la Sainte-Vierge remet à St-Dominique son étole. L’autel est daté de 1910 et présente dans le bas un retable représentant la dormition de la Vierge.