Sur le sommet de toutes les églises, on voit apparaître une croix. C’est le signe des chrétiens, c’est le geste que l’on reçoit sur notre front le jour de notre baptême. Ici nous en comptons 6 ou 2 fois trois (une sur le clocher, deux sur les pignons de frontons et trois en façade). Cette symbolique nous rappelle que notre foi est en un Dieu trinitaire.
Elle nous rappelle que Jésus est mort sur la croix. Il n’a pas fait semblant. Il ne subit pas la passion qu’on lui inflige mais il y entre, après agonie et prière, dans la confiance celle de faire du don de sa vie une offrande pour notre Salut. Il accomplit non sa volonté mais la volonté du Père. Il accepte de mourir pour nous. Il transforme pour nous la mort en un passage vers la vie. Il nous dit au cœur de sa passion “Ma vie, nul ne la prend, c’est moi qui la donne”. Il donne sa vie par amour pour nous.
La croix était l’instrument de supplice sur lequel on attachait ou clouait les condamnés à mort. Pour les chrétiens, la croix, en raison de la condamnation et de la mort de Jésus, devient le symbole du mystère pascal et le signe de salut pour l’humanité. Elle révèle l’amour infini de Dieu dans le don salvifique du Christ mort et ressuscité. Elle nous rappelle notre baptême par lequel nous devenons enfants de Dieu.
Une croix orne le pignon de l’église face au clocheton et une seconde orne le pignon du porche.
Trois autres croix sont apposées sur chacun des murs de façade. Elles rappellent que le Dieu des chrétiens est Trinitaire, un seul Dieu en trois personnes : Dieu est Père et Fils et Saint-Esprit.